Script VF – John Wick – Chapitre 1

« Baba Yaga » (Viggo Tarasov)

Pour mon premier article, j’ai choisi un script un peu difficile puisque je fais la quadrilogie de John Wick. J’espère que ça vous plaira.

Saga John Wick

Réalisateur : Chad Stahelski

Scénario : Derek Kolstad

Date de sortie France : 29 octobre 2014

GÉNÉRIQUE DE DÉBUT

Journaliste : (Hors cadre ; à la radio.) On dirait que la tempête est passée, on a reçu des trombes d’eau sur la tête hier soir. Il y a eu des vents extrêmement violents, qui ont provoqués des inondations dans certains quartiers. Et on s’active de toutes parts afin de restaurer l’électricité au plus vite. Bonne nouvelle aujourd’hui, le soleil montrera son nez et les températures seront clémentes.

Une voiture percute un muret.

Journaliste : (Hors cadre ; à la radio.) On dirait qu’il n’y a plus de saison, on ne sait plus comment s’habiller. Alors, profitez du soleil aujourd’hui car cela ne va pas durer.

Un homme se trouve dans le véhicule accidenté. Il en sort et est blessé, ayant la main gauche ensanglantée. Il s’assoit contre le muret, il se touche le ventre, prend son portable et regarde une vidéo. On y voit une femme près d’une plage.

Helen : (En souriant.) Qu’est-ce que tu fais John ?

John : Je te regarde. (Il se met à pleurer.)

Helen : Viens là. (Ils se mettent à s’embrasser. John met sa tête sur le sol.) Ça se finit toujours… (John reste allongé et ne bouge plus.)

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnMatinée

Il est six heures et le réveil sonne. John est dans son lit, il arrête le réveil, se lève et va dans la cuisine où il y a des photos de son épouse et de lui-même. Il prend la cafetière et verse le café dans une tasse, qu’il retourne.

Il se trouve désormais dans la salle de bains et se remémore ses souvenirs avec Helen, où on les voit s’embrasser. Helen s’effondre sur le sol et John la soutient. On le revoit à l’hôpital marchant dans le couloir et être auprès de son épouse, allongée dans un lit. Il lui touche le front avec sa main et l’embrasse sur celle-ci. Il y a un médecin derrière lui. Il se tourne vers celui-ci et ce dernier fait un hochement de tête. John semble abattu et fait front contre front. Il tient un bracelet dans la main droite. Il est assis et continue de se remémorer ses souvenirs avec Helen.

John : Je te souhaite un très joyeux anniversaire.

John met le bracelet à côté de son portable et son réveil indique dix heures du matin.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnDans son garageMatinée

Il se trouve maintenant dans sa voiture et la sort alors qu’il pleut.

EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée

Il s’est rendu aux obsèques de son épouse, il y a du monde et qu’un cercueil se trouve sur le point d’être mis en terre. Tout le monde s’en va, mais pas John, qui préfère rester sur place à contempler le cercueil. Un homme se trouve à côté d’un arbre, éloigné de John. L’homme se retourne et s’en va.

Marcus : Ça fait un bail. Mes condoléances. Tu tiens le coup ?

John : Je me demande sans cesse pourquoi elle.

Marcus : Il n’y a pas la moindre raison à sa mort. C’est une triste journée parmi tant d’autres.

John : Tu en es sûr ?

Marcus : Tu n’y es pour rien.

John : Tu peux me dire ce que tu fais là, Marcus ?

Marcus : Je prends des nouvelles d’un vieux copain. Au revoir John. (Ils se serrent la main et Marcus s’en va.)

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John regarde vers la baie vitrée et semble dans ses pensées. Il y a des gens mais ils partent. John range la table lorsqu’on sonne à la porte. Il va voir de qui il s’agit et c’est une coursière.

Coursière : John Wick ?

John : Oui.

Coursière : (Montrant une feuille.) Signez ici, s’il vous plaît. (Il prend le stylo et signe.) Mon stylo.

John : C’est vrai.

Coursière : Votre colis, bonne nuit.

John : Merci. (Elle s’en va alors que John apporte une caisse dans sa maison. Il prend l’enveloppe qui était sur la caisse et en retire une lettre. Il la lit.

Helen : « John, je suis désolée de ne plus être là pour toi. Mais tu as besoin de quelqu’un, quelque chose à aimer, alors commence avec elle, parce que ta voiture, ça ne compte pas. (John se met à pleurer.) Je t’aime John. Cette maladie a pesé sur nous trop longtemps. Alors maintenant que j’ai trouvé la paix, trouve-la toi aussi. Jusqu’à ce jour. Ta meilleure amie. Helen. » (Dans la caisse se trouve un chiot qui se couche et John met le papier sur la table. Il continue de pleurer et embrasse l’enveloppe. Il ouvre la caisse et prend le chiot dans ses bras.

John : Allez viens. (Il lit ce qu’il y a d’écrit sur le médaillon.) Daisy. Bien sûr.

Daisy se trouve sur le lit de John et celui-ci lui amène une couverture.

John : Allez. (Il met celle-ci au sol.) Descend du lit. (Il prend le chiot et la couche sur la couverture. Il se met dans le lit et éteint la lumière en regardant Daisy.)

Le lendemain matin, Daisy se met sur le lit de John et le réveille.

John : C’est bon, je me lève. (Le réveil se met à sonner.) Je me lève, je me lève. (Il éteint le réveil, se lève et Daisy l’accompagne. Il ouvre la porte de l’entrée et elle s’en va.) Attends. Ah, d’accord. (Daisy se trouve dans le jardin puis revient vers son maître, qui prend le journal au sol. Il le dépose sur une table et marche pieds nus. Daisy est derrière lui. Il se fait un café tandis que le chiot pousse un petit cri. John regarde la chienne.) Quoi ? (Il prépare deux bols de céréales et y verse du lait dans les deux. Daisy se trouve sur ses deux pattes et touche John avec ses pattes avant. John dépose le bol au sol.) J’irai te chercher des croquettes tout à l’heure. (Il met le bol au sol et Daisy mange. Il s’assoit, la regarde manger et mange à son tour. Il prend les clés dans un bol et va dans le garage avec Daisy qui monte dans la voiture. John s’assoit et le chiot aboie. Il met le contact, caresse Daisy et ouvre la porte du garage. Il en sort.

EXTÉRIEUR – Dans une station essenceMatinée

John met le pistolet dans le réservoir et Daisy regarde par la fenêtre lorsqu’une autre voiture arrive aussi à la station service, on entend de la musique. Trois personnes en sortent. Ils parlent en russe. Un homme se met à fumer lorsqu’un autre homme entre dans la station service. Un homme s’approche de la voiture de John.

Iosef : Belle bagnole. (John range le pistolet.) Une Mustang, une Boss 429. (Il tape sur la voiture.) Elle est de 70.

John : 69.

Iosef : Ah, elle est magnifique.

John : Merci.

Iosef continue de taper sur le capot de la voiture et s’approche.

Iosef : Combien ?

John : Excusez-moi.

Iosef : Combien pour la caisse ?

John : (Remontant dans sa voiture.) Elle est pas à vendre.

Iosef : (Voyant Daisy.) Ah, j’adore les chiens. (En russe.) Tout a un prix, salope.

John : (En russe.) Pas ça, salope.

Victor : (En russe.) Pour qui il se prend lui ? (À John, qui met en route la voiture ; reprenant dans notre langue.) Passez une bonne journée, monsieur. (John s’en va et les deux hommes se regardent.)

EXTÉRIEUR – Dans un aérodromeMatinée

John arrive devant une grille et un homme lui ouvre. Un avion passe au-dessus de lui, étant en train de voler. John continue sa route. Une porte s’ouvre et il sort de l’ aérodrome pour rouler vers l’extérieur. Il roule sur la piste puis fait demi-tour. Trois camions se trouvent en face de lui et il accélère jusqu’à ce qu’il fasse un dérapage devant ceux-ci. Il continue de faire le tour de la piste, étant énervé. Il crie et s’arrête devant les engins.

INTÉRIEUR – Dans la maison de John – Dans sa chambre – Soirée

John se trouve désormais dans son lit, allongé avec de la lumière. Il souffle et regarde le chiot qui le regarde. Il monte sur le lit et sur son maître. Dans la nuit, John dort paisiblement tandis que Daisy aboit, ce qui réveille John.

John : (À Daisy.) Tu veux sortir ?

Il se lève, descend les escaliers et Daisy continue d’aboyer. Deux hommes sont devant lui et un autre assomme John avec une batte. Il s’effondre au sol. Un des hommes allume la lumière tandis qu’un autre tabasse John. L’homme qui l’a assommé lui tape dessus avec sa batte. L’homme lance la batte à l’autre homme qui donne un coup de pied dans la figure de John qui crie. Il a le visage ensanglanté.

Homme 1 : (En russe.) Les clés de ta bagnole. (Daisy est cachée tandis qu’un des trois hommes se sert de la batte pour détruire ce qu’il y a sur le mur. À l’un des hommes.) Fais taire ce clébard ! (John est impuissant tandis que la chienne est poursuivie par l’un des hommes, qui la tabasse à mort. John regarde la scène, toujours aussi impuissant.)

Homme 2 : (À un autre homme.) Trouve les clés.

Homme 1 : Tiens, je les ai trouvées.

Iosef fait le tour de John et le prend par les cheveux.

Iosef : (En russe.) Dors bien, salope. (Il lui donne un coup de poing, ce qui fait évanouir John.)

Après que tout le monde soit parti, il y a une mare de sang sur le sol. On voit Daisy à côté de John, tuée alors qu’elle a du sang autour du cou. John se trouve sur le côté. Il touche Daisy et après quelques instants, il se trouve assis au sol. Il y a de la vengeance dans le regard de John.

EXTÉRIEUR – Près de la maisonSoirée

Près d’un arbre, John est accroupi alors qu’il enterre sa chienne. Il a fait un trou et ensuite, il met une boîte dans le sol.

INTÉRIEUR – Dans la maisonDans sa chambreMatinée

Il est 6 heures 19 et le réveil sonne. John l’éteint avec le collier de Daisy et le repose sur le meuble. Il essuie, avec une brosse, tout le sang qui s’y trouve. Il repense aux événements qui ont eu lieu la veille, lorsqu’il se fait frapper par Iosef et qu’un homme tue sa chienne, revoyant Iosef montrer son visage. John semble énervé.

EXTÉRIEUR – Près d’un garageMatinée

Une voiture roule sur la route et arrive près d’un garage. Le véhicule s’arrête à l’endroit où il y a une caméra de vidéosurveillance. C’est Iosef et la bande qui revient de son escapade meurtrier. Ils arrivent dans le garage et un homme les aperçoit. Ils s’arrêtent.

Iosef : (En russe.) Je crois que je vais garder cette putain de caisse ! (Les autres rigolent mais pas l’homme.) Yo, Aurélio, t’as vu, tu as un nouveau numéro d’immatriculation et des papiers.

Aurélio : Tu l’as où cette caisse ?

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnDans le garageMatinée

John entre dans le garage où il y a sa voiture avec une batte de base-ball dans le pare-brise qui est cassé.

EXTÉRIEUR – Sur la routeJournée

John est contraint de prendre le bus qui roule. Ce dernier s’arrête et John en descend. Le bus repart. Il arrive dans un garage.

INTÉRIEUR – Dans un garageJournée

Il y a des voitures qui sont en réparation et John entre dans le garage.

John : Elle est là ? (Aurélio verse du liquide dans le verre de John.)

Aurélio : Elle était là.

FLASH-BACK

Aurélio : Je t’ai demandé où tu l’as chourée ?

Iosef : Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

INTÉRIEUR – Dans un garageJournée

Aurélio : Iosef Tarasov l’a chourée.

John : Le fils de Viggo ?

Aurélio : Oui. (John tourne la tête.)

FLASH-BACK

Aurélio : Bon fiche le camp de mon garage, allez dégage. (Aurélio s’en va.)

Iosef : Et, tu deviens fou là, il est à nous, ton garage. (Aurélio s’arrête et se retourne.)

Aurélio : Quoi t’as dit quoi, répète un peu.

Iosef : Tu es à nous.

Aurélio : Je ne suis à personne. Je bosse avec ton père, c’est clair ? Le proprio de la caisse, tu l’as buté ou quoi ?

Iosef : Non. Mais j’ai buté son clebs. (Il se met à rire.)

Aurélio : T’as buté son chien, hein c’est ça, t’as buté son petit chien, C’est tout, ça c’est un truc de dingue, pas vrai ? (Il rigole puis frappe Iosef qui tombe au sol. Un des hommes de Iosef pointe une arme sur la tête d’Aurélio.) Ouh là là, j’ai peur. C’est top les mecs, vous vous pointez dans le garage et vous me foutez un pétard sous le nez, sans déconner ça le fait. (Prenant l’arme dans sa main.) Allez vas-y ou tu me butes tout de suite, ou alors vous foutez le camp de mon garage illico. (Il baisse l’arme tandis que Iosef commence à se relever.)

Victor : Viggo, il ne risque pas d’apprécier.

Aurélio : Qu’est-ce que tu sais de ce qu’il apprécie ou pas ? Moi je te dis qu’il comprendra.

Iosef : (Étant debout ; Aurélio s’en va.) Il n’y en a pas à chier, tu en as une sacré paire. Ça ne fait rien, on fera du business avec quelqu’un d’autre. (Alors que les trois hommes s’en vont, Aurélio ferme la porte du coffre d’une voiture.)

INTÉRIEUR – Dans le garage d’AurélioJournée

Aurélio : Qu’est-ce que tu vas faire ? (John boit son verre.)

John : Il me faut une caisse.

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

John sort du garage avec une belle voiture.

INTÉRIEUR – Dans le garage d’AurélioSoirée

Le téléphone d’Aurélio sonne.

Aurélio : Aurélio, j’écoute.

EXTÉRIEUR – Devant New-YorkSoirée

Viggo : Paraît que tu as cogné mon fils ?

Aurélio : (Au téléphone.) Ouais monsieur, c’est vrai.

Viggo : Je peux savoir pourquoi ?

INTÉRIEUR – Dans le garage d’AurélioSoirée

Aurélio : Bien sûr, parce qu’il a volé la voiture de John Wick, monsieur. Et qu’il a tué son chien.

EXTÉRIEUR – Devant New-YorkSoirée

Viggo : (Se retournant.) Bon. (Il raccroche.)

INTÉRIEUR – Dans le garage d’AurélioSoirée

Aurélio dépose le combiné et raccroche à son tour. Il boit son verre.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo descend les escaliers et rencontre Avi.

Avi : Viggo.

Viggo : Oui.

Avi : Ça y est, ils sont d’accord. En fait, on ne leur a pas vraiment laissé le choix. Mes félicitations. (Voyant le regard absent de Viggo.) Monsieur ?

Viggo : (Regardant Avi.) Est-ce que tu as vu mon fils ?

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Iosef descend de la voiture et se regarde dans la vitre pour bien remettre ses cheveux. Victor et un autre homme le suit.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Avi : C’était bien cette balade ?

Iosef : C’est pas de sitôt qu’on va entendre parler d’eux. En fait, jamais. (Viggo s’avance et Iosef se met à reculer. Viggo donne un verre à son fils et ils trinquent, Iosef buvant.)

Viggo : C’est une jolie veste.

Iosef : Merci.

Viggo : Ouais. (Il donne un coup de poing dans le ventre de son fils, recrachant ce qu’il vient de boire ; en russe ; il jette par terre la serviette) Nettoie.

Avi : Euh, je dois sortir ?

Viggo : (Enlevant sa veste.) Niet. (Il dit quelque chose en russe.)

Avi : Je comprends.

Viggo : (En colère.) Tu restes et tu la fermes !

Iosef : (À terre.) Qu’est-ce que j’ai fais ?

Viggo : Tu as merdé. (Il retrousse sa manche.)

Iosef : On a fait ce que t’as dit, personne n’a rien vu.

Viggo : (Relevant son fils.) Maintenant, je ne te parle pas d’Atlantic City.

Iosef : Mais de quoi ? Tu parles d’Aurelio ? J’ai volé une bagnole et après ? (Son père lui donne un coup de poing dans l’estomac.)

Avi : Putain, Viggo.

Viggo : (Pointant le doigt vers Avi.) Tu restes. (Iosef regarde son père et ce dernier remet sa veste. Il se prend un verre d’alcool tandis qu’Avi fume.) Ce n’est pas ce que tu as fait, fiston qui me rend à ce point furieux. C’est à qui tu l’as fait.

Iosef : Qui ? Ce putain de moins que rien.

Viggo : Ce putain de moins que rien c’est John Wick.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John se trouve devant les escaliers menant vers la cave, avec un marteau dans la main.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo continue de boire son verre.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John commence à descendre les escaliers.

Viggo : (Hors cadre.) Autrefois, c’était un de nos associés.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : On l’appelait Baba Yaga.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John déplace un meuble, montrant un tapis au sol.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Iosef : Le croquemitaine ?

Viggo : John n’était pas exactement le croque-mitaine.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John enlève le tapis du sol. Il pose le marteau au sol.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Il était celui qu’on envoyait pour tuer le croque-mitaine.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John explose le sol avec le marteau.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Alors, John est un homme d’une grande concentration.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John continue de frapper le sol avec le marteau.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Extrêmement tenace.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John continue de frapper le sol avec le marteau.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Et volontaire.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John continue de frapper le sol avec le marteau.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Ce ne sont pas des qualités dont tu disposes. Une fois, je l’ai vu tuer trois hommes dans un bar avec un crayon.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John continue de frapper le sol avec le marteau.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Un putain…

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John, de rage, tape encore sur le sol mais cette fois-ci deux fois.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo :…de crayon. (Il se retourne et montre un crayon.) Et, un beau matin, il a demandé à tout arrêter, à cause d’une femme, naturellement.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John continue de taper sur le sol et se met à déblayer les gravas.

Viggo : (Hors cadre.) Alors, je lui ai conclu un marché avec lui.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Je lui ai confié une mission impossible à faire.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Il continue de racler les gravas.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Une mission que personne ne pouvait réussir.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Il continue de racler les gravas.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo se met à boire son verre.

Viggo : Les personnes qu’il a enterrées ce jour-là, sont les fondements de ce que nous sommes aujourd’hui.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Il continue de racler les gravas.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Et toi, mon cher fils, quelques jours après la mort de sa femme…

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Il continue de racler les gravas. Après avoir raclé les gravas, il pose ses mains sur quelque chose de dur.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : …Tu voles sa voiture…

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Il découvre une boîte incrusté dans le sol.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : … Et tu descends son putain de chien.

Iosef : Père, attends, je vais tout arranger.

Viggo : Ah bon, bon et comment vas-tu faire ?

Iosef : Je vais finir ce que j’ai commencé.

Viggo : (En colère.) Mais putain, il n’a pas écouté un mot de ce que j’ai dit !

Iosef : (En russe.) Papa, je peux le faire ! S’il te plaît !

Viggo : (Enlaçant son fils ; il parle en russe puis continue en français.) Iosef, vraiment, écoute. (Il lui parle dans l’oreille.) John va venir se venger.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John commence à ouvrir la boîte.

Viggo : (Hors cadre.) Tu ne feras rien…

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : Car tu ne pourras rien faire. Sors de ma vue, en vitesse. (Iosef s’en va.)

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Dans la boîte de John, il y a des pièces d’or ainsi que des armes.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo ouvre son coffre-fort où se trouve des pièces d’or. En dessous, il prend un carnet et le dépoussière. Il l’ouvre et tape un numéro sur son téléphone.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Le téléphone de John se met à sonner. Après avoir fait le tour de la boîte, il prend le combiné.

Viggo : (Hors cadre ; au téléphone.) Bonsoir, John.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : J’ai su pour ta femme et je te présente mes condoléances.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Viggo : (Hors cadre ; au téléphone.) Il semble que le destin, le hasard ou seulement la faute à pas de chance est fait que nos chemins se croisent à nouveau.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

Viggo : John. (Celui-ci ne répond pas et Avi boit son verre tout en regardant Viggo.) Allons, ne laissons pas nos bas instincts prendre…

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

Viggo : (Hors cadre ; au téléphone.)…le dessus et essayons de nous comporter en personnes civilisées… (John raccroche le combiné.)

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoSoirée

N’entend plus John, il baisse son téléphone et le pose sur la table et a les mains sur celle-ci.

Avi : Il a dit quoi ?

Viggo : Bien assez.

Avi : (À voix basse.) Seigneur.

Viggo : Rassemble tes hommes.

Avi : Et vous en voulez combien ?

Viggo : Combien peux-tu en avoir ?

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnSoirée

John prend sa douche, il est de dos et a des tatouages dessus dont une inscription en latin. Il se retourne. Il met sa cravate et sa ceinture.

Viggo : (Hors cadre ; en chantant en russe.) « Fais vite dodo ou le Croquemitaine va venir te chercher. » Pendant ce temps, John met bien sa veste.

EXTÉRIEUR – Près de la maison de JohnNuit

Des hommes armés font le tour de la maison de John.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoNuit

Viggo : « Il sortira du marais et EMMÈNERA les enfants qui n’ont pas été sages. »

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnNuit

John, pensif, prend son arme, éteint la lumière et s’en va.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoNuit

Viggo boit son verre de vin rouge.

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnNuit

Les hommes armés entrent dans la maison équipés de lampe torche pour y voir clair.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoNuit

Viggo : Baba Yaga. « Le CROQUEMITAINE ».

INTÉRIEUR – Dans la maison de JohnNuit

John commence à tirer sur un des hommes et continue à tirer. Les hommes tombent les uns après les autres alors que John descend de la rambarde et continue de tirer. Il recharge son arme. Il entend du bruit et continue son chemin et se met à se battre avec un des hommes encagoulé. Il le traîne sur les marches et tue un autre homme. Il donne le coup de grâce et une cartouche tombe sur le sol. Le calme semble revenu mais les hommes armés continuent leur chemin et tombent nez-à-nez avec John qui leur tire dessus. Un autre homme se cache et John aussi et ils se rencontrent, se tirant dessus. Une bagarre éclate et John l’envoie dans la vitre qui se brise. John lui donne le coup de grâce. Il continue de marcher et rencontre un autre ennemi. Ils se tirent dessus et une bagarre a lieu. Il bastonne encore un autre homme. Il le fait tomber au sol. Alors qu’un homme se trouve sur un meuble, John lui brise la nuque. Un autre homme sort un couteau et une bagarre éclate, John esquivant les coups de boutoir de l’homme. Il y a un combat au sol. Il le désarme et se met à planter le couteau dans le ventre plusieurs fois, le tuant. John tente de reprendre son esprit tandis que la sonnette de la porte se met à sonner. Il y a des gyrophares qui fonctionnent et un homme se trouve derrière la porte de John. Celui-ci s’approche de la porte et cache son arme dans son dos. Il ouvre la porte et c’est un policier qui se trouve derrière.

Policier : Bonsoir John.

John : Bonsoir Jimmy. Plainte pour tapage ?

Jimmy : Plainte pour tapage. (Ce dernier se met à regarder sur le côté et John tourne la tête. Il y a un homme allongé par terre. Jimmy enlève sa casquette.) T’as repris du service.

John : Non, je règle juste deux-trois trucs.

Jimmy : Bon ben je te laisse. Bonne nuit, John.

John : Bonne nuit, Jimmy. (Ce dernier s’en va et John ferme la porte.)

John compose un numéro de téléphone sur le combiné et met l’appareil à son oreille.

John : Ici Wick. (Après une pause.) Oui, John Wick, c’est ça. Je voudrai réserver une table pour douze heures. (Il compte ses pièces d’or, les prend et se lève et remonte à l’étage.)

John ouvre la porte de l’entrée et trois hommes sont là.

Homme : (En enlevant son chapeau.) Content de te revoir, John.

John : Charlie.

Plusieurs hommes entrent dans la maison avec des outils de nettoyage et des bidons.

Charlie : T’as l’air en forme. Moi qui craignais pour toi que tu aies tout abandonné. (Il remet son chapeau sur la tête.)

Les hommes mettent du papier protecteur au sol. Un homme traîne l’un des ennemis vers l’extérieur alors qu’il est criblé de balles et un autre nettoie sur leur passage. Un autre nettoie les vitres de la maison. Ils enroulent les corps des ennemis dans le papier protecteur. Ils mettent du film alimentaire autour des corps et rangent ces derniers dans le coffre d’un camion. Tout le monde s’en va de la maison.

Charlie : Tu vas me recontacter rapidement ?

John : Au revoir, Charlie. (Il lui donne des pièces d’or.)

Charlie : John. (Les hommes ferment les portes arrière du véhicule.)

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoNuit

Viggo : Bien sûr que c’est lui. (S’adressant à Avi.) Mets un contrat sur John Wick.

Avi : Combien ?

Viggo : Deux millions. (En russe.) « Il faut appâter le LOUP avec une brebis ».

Avi : En français, Viggo, s’il vous plaît.

Viggo : Installe Iosef dès ce soir au Red Circle et attendons.

Avi : On attend quoi ?

Viggo : Attendons John Wick, bien sûr.

INTÉRIEUR – Dans le garage de JohnMatinée

John met des bagages dans le coffre de sa voiture et le ferme.

EXTÉRIEUR – Sur la routeMatinée

John roule sur la route en direction d’un endroit inconnu pour le moment.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusMatinée

Marcus est en train de mettre des légumes dans un pressoir pour en faire du jus de légumes. La sonnette se met à sonner. Marcus ouvre les rideaux alors que Viggo est assis.

Viggo : (Prenant un verre que lui tend Marcus.) Merci. (Il sent ce qu’il y a dans le verre.)

Marcus : En quel honneur, cette visite ? (Viggo sent à nouveau et pose le verre sur la table.)

Viggo : J’ai une mission pour toi.

Marcus : Et j’ai un téléphone.

Viggo : Je tenais à t’en parler face à face, pour voir à quel point ça te toucherait. Veux-tu tuer John Wick pour deux millions de dollars ? (Marcus boit son verre de jus de légumes.) Vous étiez proches tous les deux.

Marcus : C’est un contrat exclusif ?

Viggo : Non, c’est open car c’est un problème que je dois régler rapidement.

Marcus : Comme si c’était fait.

Viggo : Merci Marcus. (Il se lève et reboutonne sa veste.) Je savais que je pouvais te faire confiance. Merci pour le verre. (Il s’en va.)

EXTÉRIEUR – Sur la routeMatinée

John continue son chemin sur la route menant vers une destination inconnue.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusMatinée

Marcus regarde Viggo et ses hommes quitter la maison et ouvre deux petites portes sous l’escalier. Il prend une couverture et la met sur la table. Il y dépose un fusil avec viseur. Pendant ce temps, John continue sa marche en avant tandis que Marcus monte une arme.

EXTÉRIEUR – Devant l’hôtel ContinentalNew YorkMatinée

John arrive devant l’hôtel Continental. Il sort de sa voiture et prend ses bagages dans le coffre. Un homme prend les clés et fait le tour de la voiture afin de la ranger. Marcus se trouve en face de l’hôtel et se retourne.

INTÉRIEUR – Dans l’hôtel ContinentalNew-YorkMatinée

John marche vers le comptoir où se trouvent une cliente, qui se tourne vers John, et un concierge.

Concierge : Chambre 918. Bon séjour, mademoiselle.

Cliente : Merci. (Elle s’approche de John.) Ravie de te revoir, John.

John : Perkins.

Concierge : J’ai une réservation pour deux nuits.

John : En fonction de mes affaires, ce sera peut-être plus.

Concierge : Naturellement monsieur.

John : Quand l’hôtel s’est-il fait faire un lifting ?

Concierge : Il y a environ quatre ans mais je vous rassure monsieur, il y a eu peu de changements.

John : Même propriétaire ?

Concierge : Même propriétaire. (John lui donne une pièce d’or qu’il prend.) Chambre 818. (John prend son bagage et se met à partir quand le concierge l’interpelle.) Et comme toujours, c’est un grand plaisir de vous revoir parmi nous, monsieur Wick. (Ce dernier se retourne vers le concierge et s’en va.)

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalDans la chambre de JohnSoirée

Helen : (Hors cadre ; via une vidéo.) Qu’est-ce que tu fais John ?

John : (Hors cadre ; via une vidéo.) Je te regarde.

Helen : (Hors cadre ; via une vidéo.) Viens là.

John arrête la vidéo et après un moment, sort de sa chambre. Il prend l’ascenseur et descend. Il descend des escaliers et passe devant une blanchisserie et arrive devant une porte qu’il ouvre en mettant une pièce d’or dans l’interstice. Une petite porte s’ouvre et des yeux d’homme se trouvent devant John et l’homme referme la petite porte et la porte s’ouvre. C’est un bar souterrain. John entre dans la pièce et marche devant des personnes qui sont autour de tables. Il y a un groupe qui fait de la musique. Il passe devant Perkins qui lui montre un verre et il continue son chemin. Cette dernière semble souriante. Elle pose son verre tandis que, dans le groupe, une femme chante. John arrive vers un homme d’un certain âge.

John : Bonsoir Winston.

Winston : (En souriant.) Jonathan ! (Il enlève ses lunettes et voit le visage de John.) Si je ne m’abuse, tu étais celui qui donnait les coups, pas celui qui les recevait.

John : Je dois être rouillé.

Winston : En quelle honneur, cette visite ?

John : Iosef Tarasov.

Winston : Eh bien quoi ?

John : J’aimerais avoir une discussion avec lui.

Winston : Une discussion ? Tu en es certain ? (Il boit son verre.) J’aime le vrai sens des mots, Jonathan. Réponds à ma question : aurais-tu repris du service ?

John : Simple visite de courtoisie.

Winston : Tu as pesé le pour et le contre ? Une vraie réflexion, profonde, sans équivoque ? Tu es sorti de ce milieu, si tu replonges dans le business ne serait-ce qu’un pauvre orteil, tu risques de découvrir des choses qui t’empêcheront à tout jamais de refaire surface.

John : Où est-ce que je peux le trouver ?

INTÉRIEUR – Dans la voiture de ViggoSoirée

Avi : Viggo, Wick est au Continental.

Viggo : Bienvenue chez toi, John.

Avi : (Il se tourne vers Viggo.) On a un contact sur place qui propose de le descendre pour nous. Alors ?

Viggo : Quelle impudence. S’ils acceptent de transgresser les règles du Continental, double la mise.

INTÉRIEUR – Dans le bar du ContinentalSoirée

Winston : Tu connais les règles : « Aucun business ne peut avoir lieu dans nos établissements sous peine de lourdes représailles ». (Buvant un verre.) Prends-toi un verre. Et détends-toi. (Il remet ses lunettes.) Pour l’instant.

John : C’est une affaire personnelle. (Il s’en va au comptoir.)

Barmaid : Sans déconner, Jonathan !

John : Salut Addy.

Addy : (En l’embrassant sur la joue.) Oh la vache, ça fait combien de temps ? Quatre ans ?

John : Cinq et des poussières.

Addy : Raconte-moi, comment est la vie de l’autre côté ?

John : Elle était fantastique. Bien meilleure que je ne le méritais.

Addy : Oh, j’ai appris pour ta femme, je suis désolée.

John : Merci.

Addy : Je ne t’ai jamais vu comme ça.

John : Comment ?

Addy : Vulnérable.

John : (Regardant sur le côté et vers Addy.) J’ai pris ma retraite.

Addy : Si tu viens boire ici, c’est faux. (Montrant derrière elle.) Comme d’habitude.

John : S’il te plaît.

Dans le groupe de musique, la chanteuse continue de chanter. Perkins envoie un message sur son téléphone portable, et regarde sur le côté. Addy revient vers John.

Addy : C’est offert par la maison.

John : Merci. (Il regarde le comptoir et est surpris, voyant ce qu’il y a dessus. Il se tourne et Winston lui montre son verre. John regarde encore et a vu un message sur une serviette où il est écrit « Red Circle » («  Le cercle rouge ») avec un bisous sur la serviette. John s’en va.

INTÉRIEUR – Au Red CircleSoirée

Les gens dansent sur une musique électro.

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalDans la chambre de JohnSoirée

Pendant ce temps, John ouvre la fermeture Éclair de son bagage et en sort un gilet pare-balles. Il prend également une chemise sur un cintre.

INTÉRIEUR – Au Red CircleSoirée

Les gens continuent de danser.

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalDans la chambre de JohnSoirée

John enfile son gilet pare-balles, prend une arme et la met derrière lui dans sa ceinture. Il ferme la lame du couteau et le met dans l’étui qui se trouve accroché à sa chaussette et remet bien son bas de pantalon.

INTÉRIEUR – Au Red CircleSoirée

Un homme, accompagné de deux hommes, ouvre la porte menant à la piste de danse.

Homme 1 : (En russe.) Niveau 2, situation ?

Homme 2 : (En russe.) Rien dans la VIP room.

Victor : (En russe.) Balcon, tu le vois ?

Homme 3 : (En russe.) Il est pas là.

Homme 1 : (En russe.) Sous-sol, ça dit quoi ?

Homme 4 : (En russe.) Ici le sous-sol : R.A.S.

Il regarde Iosef en train de s’amuser dans la piscine. Il y a une femme qui arrive près de la piscine avec une bouteille de champagne et donne une coupe à un homme puis elle s’avance vers une autre partie de la piscine et descend dans l’eau vers Iosef et ses amis qui chantent en buvant une coupe.

EXTÉRIEUR – Devant le Red Circle Soirée

John arrive devant le Red Circle. Il y a une voiture de laquelle sortent Victor et d’autres hommes. Il s’avance vers l’entrée tandis que John y arrive à son tour . Il y a du monde qui attend. Victor semble excité de pouvoir s’amuser tandis que John les suit. À la porte, un videur est là pour faire entrer les gens. Victor et deux hommes entrent dans l’établissement.

INTÉRIEUR – Dans le Red CircleSoirée

Victor : (À un autre homme.) T’as vu les seins de cette fille. J’espère que Lita bosse ce soir. (Il parle en russe.)

Pendant ce temps, Iosef et ses amis continuent de chanter tandis qu’un garde du corps arrive près d’eux. Ils parlent en russe.

Iosef : Viens mon frère, bois un verre !

Garde du corps : Je suis un garde du corps pas une nounou pour ivrogne.

Iosef : (Reprenant dans notre langue.) Est-ce que vous auriez peur du croquemitaine ? Pas moi.

Garde du corps : (Il se baisse et prend la bouteille de champagne.) Pourtant, tu devrais. (Il s’en va.)

Iosef : Ouvrons une autre bouteille. (Vers ses amis ; en colère.) Putain, ça vient, ouvrons une autre bouteille ! Magne-toi. (L’homme s’exécute.)

EXTÉRIEUR – Devant le Red CircleSoirée

Pendant ce temps, le videur reste devant la porte, en train de fumer. John arrive derrière lui avec une arme et la pose sur sa joue.

John : Salut Francis.

Francis : Monsieur Wick.

John : (En russe.) Tu as perdu du poids.

Francis : (En russe.) Plus de TRENTE kilos.

John : (En russe.) Ah bon ? Impressionnant.

Francis : (Reprenant dans notre langue.) Vous êtes là pour travailler, monsieur ?

John : J’en ai peur, Francis. Prends donc ta soirée.

Francis : (Enlevant son oreillette.) Merci beaucoup monsieur.

INTÉRIEUR – Dans le Red CircleDans le vestiaire hommesSoirée

Victor est en peignoir. Il a une trousse de toilette et chantonne. Il pose la trousse sur le lavabo et se retourne car il a entendu la porte s’ouvrir. Pensant qu’il n’y a personne, il se met à se nettoyer les dents. Derrière lui, John tue avec un couteau un homme qui s’écroule au sol, projetant du sang sur les casiers. John frappe Victor au visage et se met à parler en russe.

John : Où est Iosef ?

Victor : (Il parle dans notre langue.) Va te faire, espèce d’enculé. (Il tente de frapper John mais ce dernier le frappe à son tour.)

John : (Prenant Victor par le peignoir.) Où est Iosef.

Victor : (Parlant difficilement.) En bas, au sous-sol !

John : (En russe.) Tu as VOLÉ ma voiture. (Il frappe la tête de Victor contre le lavabo.) Et TU AS TUÉ mon chien. (Il se met à le noyer dans le lavabo.

Victor : (Parlant difficilement.) JE T’EMMERDE.

INTÉRIEUR – Près de la piscineSoirée

À coups de couteau, John tue Victor s’écroulant au sol. Il prend son téléphone et s’en va. Il marche dans un endroit peu éclairé et arrive en haut de la piscine où se trouve Iosef et ses amis. Il les regarde.

INTÉRIEUR – Dans la salle de contrôleRed CircleSoirée

Homme 1 : (En russe.) Pas de signe de John Wick ?

Homme 2 : Non, rien.

Homme 1 : Niveau 2 : votre situation ?

INTÉRIEUR – Devant la piscineSoirée

Un homme s’écroule, la vitre tâchée de sang.

Homme 1 : Sous-sol : rien à signaler ?

Homme 3 : Rien.

Il s’avance mais John l’intercepte, lui met sa main sur la bouche et le tue à coups de couteau tout en le frappant. Il retire son couteau. John s’avance et arrive près de la piscine. Il regarde par un interstice. Un homme entre et un combat éclate entre les deux hommes. L’homme est armé. John le désarme puis ils tombent.

Homme 1 : (Regardant l’écran de contrôle.) Il est LÀ !

John continue son combat et après avoir neutralisé son ennemi, il tire sur une autre personne. Dans la piscine, Iosef prend son arme mais il est pris à partie par John. Au lieu de tirer sur Iosef, il met une balle dans la tête de l’homme qu’il a neutralisé. Les femmes s’enfuient en criant tandis que John s’attaque à un autre homme qui est plus costaud. Il tire un coup de feu puis un combat commence où il met un coup de couteau dans l’épaule de l’homme. Il écrase son pied et l’homme crie. Il lui tire plusieurs fois dessus avec une balle dans la tête. L’homme tombe dans la piscine.

Iosef : (À une fille.) Viens !

Il se met à courir tandis que John change d’arme et se met à tirer contre des vitres qui sont abîmées, sous la vitesse des balles tirées. Des hommes arrivent se mettant à tirer sur John qui est obligé de se protéger. Il tire sur un homme et se met à monter les escaliers tout en tirant vers ses ennemis. Un homme arrive et tire en direction de John.

Homme 1 : (En russe ; aux autres hommes.) Suivez-MOI !

INTÉRIEUR – Devant la piste de danseRed CircleSoirée

Iosef arrive devant la piste de danse, ayant une serviette autour de la taille. John le suit de près. Il se met à marcher entre les gens qui dansent tandis que John se met aussi à avancer.

Iosef : (À un homme.) Il est ici ! Wick est là !

Deux hommes s’approchent de John et ce dernier tire sur eux. Les gens continuent de danser comme si de rien était. John continue d’avancer puis s’arrête en voyant Iosef monter les escaliers.

Homme 4 : (En russe.) Wick est LÀ ! Il est dans L’IMMEUBLE !

Iosef : Poussez-vous, il est ici, putain, il est armé, il arrive.

John continue son chemin tout en tirant sur ses ennemis. Il recharge son arme et continue de tirer, alors que les gens se cachent. Il tire sur un homme vers son pied puis sur lui. Ils tombent au sol et John se relève, tuant un autre ennemi puis il donne un coup de pied dans la tête d’un homme puis lui met une balle dans celle-ci. Il continue son chemin puis recharge à nouveau son arme. Il s’avance puis tire sur un homme et une bagarre éclate. Il lui loge une autre balle et tire à nouveau sur un autre homme, puis tire vers d’autres hommes. Il s’avance et a, en ligne de mire, Iosef. Un autre homme se met à rire, poussant John à se protéger puis ce dernier prend un vase et l’utilise pour frapper l’homme. Il prend la barbe, tapant la tête contre une table et lui met une balle dans la tête. Deux hommes lui tirent dessus, l’obligeant à s’allonger. Il continue de tirer mais l’homme s’avance, alors qu’il n’a plus de balles dans le chargeur.

EXTÉRIEUR – Devant le Red Circle Soirée

Iosef sort de la boîte de nuit et une voiture arrive.

Homme 5 : Allez monte, vite ! Dépêche, dépêche ! (La voiture démarre en trombe.)

INTÉRIEUR – Devant la piste de danseRed CircleSoirée

John s’est mis à l’abri et il souffre malgré son gilet pare-balles. Il regarde son pistolet et se met à se battre contre un ennemi, qui le pousse au sol. Ils continuent de se battre et l’homme prend une bouteille et lui donne un coup, la brisant. L’ennemi prend John et le fait tomber en contrebas. John a du mal à se relever. Ce dernier prend un pistolet et tire en haut mais rate sa cible car l’homme est parti. Les gens, pris de panique, cours.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de IosefSoirée

Iosef passe un coup de téléphone.

EXTÉRIEUR – Devant le Red CircleSoirée

John sort du Red Circle, étant ensanglanté. Un téléphone sonne et John répond.

Iosef : (Hors cadre ; au téléphone ; en russe.) PUTAIN où t’es ?

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Iosef Soirée

John : (Au téléphone ; hors cadre.) Victor est mort.

EXTÉRIEUR – Devant le Red CircleSoirée

John : (Au téléphone ; en russe.) Tout a un PRIX. (Il jette le téléphone par terre.)

INTÉRIEUR – Dans la voiture de IosefSoirée

Iosef regarde son téléphone, effrayé.

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalNew-YorkSoirée

John, blessé, arrive à l’hôtel Continental et s’approche du comptoir.

Concierge : Bonsoir, monsieur Wick.

John : Bonsoir.

Concierge : Que puis-je faire pour vous ?

John : Le docteur est là ?

Concierge : Oui monsieur, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

John : Envoyez-le-moi.

Concierge : Oui, monsieur.

John : Comment est le service de nettoyage ?

Concierge : J’ai peur que même eux n’y puissent pas grand-chose.

John : Oui, c’est ce que je pensais. (Il commence à partir.)

Concierge : Puis-je vous suggérer un alcool, monsieur ? Un bourbon, peut-être ?

John : Ça me paraît parfait. (Il quitte la pièce.)

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalNew-YorkDans la chambre de John Nuit

John se fait recoudre le ventre par le médecin alors qu’il boit un verre de bourbon. Il a le bras en écharpe.

John : Qu’est-ce que je vais être capable de faire ?

Médecin : Si vous voulez vous remettre vite, faites le moins de mouvements possible. (John dépose le verre sur la table.) Cependant, si vous avez encore du business qui ne peut pas attendre, tenez, avaler deux de ces pilules avant. Vos plaies vont se rouvrir. Vous allez saigner mais vous serez en état. Voulez-vous quelque chose pour la douleur ?

John : (Montrant son verre.) Non, ça va, j’ai ce qu’il me faut. (Il boit son verre.)

EXTÉRIEUR – Près de l’hôtel ContinentalNew-YorkNuit

Marcus arrive près de l’hôtel Continental avec une mallette dans la main. Il prend son fusil et l’assemble.

INTÉRIEUR – Hôtel Continental New-YorkDans la chambre de John Nuit

John s’allonge sur le lit.

EXTÉRIEUR – Près de l’hôtel ContinentalNew-YorkNuit

Marcus a John dans son viseur. Il regarde au-dessus du lit de ce dernier et voit une personne entrer dans la chambre. Il baisse son arme et tire dans l’oreiller de John, qui fait le tour du lit pour se protéger et la personne se trouvant dans la chambre n’est autre que Perkins qui tire vers John.

INTÉRIEUR – Hôtel Continental New-YorkDans la chambre de John Nuit

Perkins : Salut, John. (Elle continue de tirer et John se trouve près de son lit.)

John : Perkins ?

Perkins : Je me suis permis d’entrer. (John enlève son écharpe.)

John : J’ai remarqué !

Une bagarre éclate et Perkins continue de tirer. John utilise son écharpe pour la mettre autour du cou de Perkins.

John : J’ignorais que Miss Perkins sortait de son lit pour moins de trois millions.

Perkins : Et Viggo en propose quatre pour transgresser les règles.

John : C’est pas très prudent, je te jure. (Il utilise son écharpe pour mettre au sol Perkins mais elle arrive à se relever.)

Perkins : T’as toujours été un lâche.

La bagarre continue alors que le téléphone se met à sonner. C’est le concierge qui appelle. Marcus continue de regarder via son viseur. Perkins étrangle John et ils finissent au sol. Ils continuent de se battre et ils brisent une vitre alors que Marcus regarde toujours. Elle lui tape à l’endroit où il saigne. Le concierge attend que John réponde. Ce dernier arrive à se débarrasser de Perkins en la faisant tomber sur la table, s’effondrant. Il prend le drap et l’enroule sur la tête de Perkins et lui frappe dessus, s’évanouissant. Marcus regarde toujours ce qu’il se passe mais il tire et Perkins tombe au sol, brisant des vitres. Marcus s’en va, John arrive à prendre le téléphone.

John : Oui.

Concierge : (Au téléphone.) Je suis désolé de vous déranger à cette heure-ci mais…

INTÉRIEUR – Dans l’hôtel ContinentalNew-YorkNuit

Concierge : …nous avons reçu un grand nombre d’appels de clients qui se plaignent du bruit à votre étage.

INTÉRIEUR – Hôtel Continental New-YorkDans la chambre de John Nuit

John : (Alors que Perkins sort de la chambre.) Toutes mes excuses. J’ai essayé de gérer une visite impromptue.

Concierge : (Au téléphone.) Vous aurez peut-être besoin…

INTÉRIEUR – Dans l’hôtel ContinentalNew-YorkNuit

Concierge : … d’une réservation pour le dîner monsieur ?

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalNew-YorkDans la chambre de John Nuit

John : Oui, peut-être. Je vous rappellerai.

John sort de la chambre et arrive près de Perkins qui rampe au sol. Il lui met son arme sur la tempe et est prêt à tirer mais se ravise.

John : Où est Iosef ?

Perkins : Va te faire foutre.

John : Où est Viggo ?

Perkins : Je t’emmerde, je ne dirai rien.

John : Tu as vraiment envie de mourir ici, Perkins. Donne-moi quelque chose.

Perkins : Il est à Little Russia. Il y a une église à côté de Cannon Court.

John : Et alors ?

Perkins : C’est une façade. C’est là que Viggo planque son butin.

INTÉRIEUR – Dans une égliseNuit

Il y a des machines avec de l’argent derrière une grille, étant gardé par deux personnes.

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalNew-YorkDans la chambre de John Nuit

John : Merci. (Il l’assomme avec la crosse de son arme.)

Homme : (Hors cadre.) On se connaît ?

John : Je pense que oui. (Il lève les mains en l’air et se retourne.)

Homme : Salut John.

John : Salut Harry.

Harry : Tout va bien ?

John : Ouais, tout va très bien.

Harry : Bon, ben je te laisse alors.

John : Hey, Harry, ça t’intéresse un extra ? Un peu de baby-sitting ?

Harry : Un petit coup tranquille ?

John : Un petit coup tranquille.

EXTÉRIEUR – Devant l’égliseMatinée

John prend deux cachets contre la douleur.

INTÉRIEUR – Dans une égliseMatinée

Il y a des fidèles qui prient et John s’avance vers le prêtre.

Prêtre : Mon fils, comment puis-je vous aider ?

John sort l’arme lourde et tire contre le prêtre qui s’écroule et il tire sur un homme après que celui-ci lui ait aussi tiré dessus. Une fusillade éclate.

Prêtre : Petit enfoiré. (En russe.) Sais-tu seulement à qui tu t’en PRENDS ?

John : (En russe.) OUI. Je sais. (Il prend le prêtre par l’épaule et l’amène vers l’arrière de l’église.) Allons jeter un œil au coffre.

Un homme se fait tirer dessus par John tandis que le prêtre tombe des escaliers. L’autre homme tombe sous les balles de John. Ce dernier pousse le prêtre vers la grille.

John : Ouvre-le.

Prêtre : (En russe.) Tu crois me faire ASSEZ PEUR pour que j’ouvre cette grille ?

John : (En russe.) Oui, OUVRE.

Prêtre : (Parlant dans notre langue.) Viggo va me tuer.

John assomme un homme et en tue un autre. Il menace le prêtre avec son arme et l’homme abdique. Il ouvre la grille à l’aide d’un code sur celle-ci. John entre dans le coffre. Il y a deux femmes.

John : Les filles, sortez. (Elles s’exécutent ; en russe.) Bonne journée.

Il rassemble l’argent près de la grille où se trouve le prêtre.

Prêtre : Franchement, qu’est-ce que vous comptez faire de tout cet argent ? (John prépare une grenade.)

John : Ça.

Il lance la grenade sur l’argent qui se met à brûler. John s’en va tandis que le prêtre recule se mettre à l’abri.

EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée

Une voiture arrive près d’un autre véhicule et des hommes en descendent.

Homme : (En russe.) Amenez-moi cet ABRUTI ! (L’homme tue le prêtre sous les yeux de John qui quitte le toit.)

INTÉRIEUR – Hôtel ContinentalNew-YorkDans la chambre d’HarryMatinée

Harry : T’inquiètes pas. (Il enlève le bandeau de la bouche de Perkins.) La gouvernante va te trouver.

Perkins : C’est comme ça que tu traites les dames. (Elle est attachée à une chaise.)

Harry : Tu n’es pas une dame, crois-moi.

Perkins : (Qui a quelque chose dans la main.) Harry, c’est ça ? Ça t’intéresse de prendre un peu d’argent ?

Harry : Tu as transgressé les règles. Tu as voulu exécuter un contrat au Continental. Et la direction n’apprécie pas du tout ce genre de comportement. (Perkins a un fil de fer dans la main et s’en sert pour enlever ses menottes.)

Perkins : J’emmerde la direction. (Elle lui donne un coup de tête et ensuite met un oreiller sur sa tête et l’utilise comme silencieux et lui tire une balle.) T’inquiètes pas, la gouvernante va te trouver. (Elle pose le révolver sur le lit et s’en va en prenant quelque chose dans la poche du veston d’Harry.)

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Viggo : (En russe.) MERDE ! (Reprenant dans notre langue.) Tu retourneras à la poussière. (Se tournant vers Avi.) Est-ce qu’on va se remettre de ses dégâts ?

Avi : Vous savez ce qu’il y avait dans le coffre.

Viggo : Il n’y avait rien.

Avi : C’est pas…

Un homme se fait tirer dessus et c’est John le tireur.

Viggo : (Se cachant.) Merde.

Une fusillade éclate. Ils se tirent dessus et John arrive à en neutraliser plusieurs. Il s’avance en se cachant le mieux qu’il peut et s’avance encore en neutralisant d’autres hommes. Viggo se cache toujours. Un homme prend la voiture et la démarre. Deux hommes parlent en russe tandis que John continue de tuer et de se battre. L’homme avec la voiture percute un véhicule où se trouve John derrière lui et ce dernier tombe au sol. Viggo et Avi commencent à se relever. John a du mal à se lever tandis que Viggo et Avi s’approchent de lui. Il s’évanouit.

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée

John se réveille tout doucement. Il a du sang sur le front.

Viggo : Je dois reconnaître, John, c’est sûr que tu n’es pas un homme ordinaire. (John se trouve attaché sur une chaise ; Viggo ricane.) Ah ça oui.

Avi met une chaise en face de John.

Viggo : Tu as fait toujours preuve de… (Il s’assoit.) comment dire… d’une certaine audace, oui, je crois que c’est le terme exact. Je dois dire à ce que je vois que tu es toujours le John Wick du bon vieux temps.

John : Tu crois ?

Viggo : Les gens ne changent pas, tu le sais bien. Les temps changent. (Il soupire.) Est-ce que tu sais ce qu’il y avait dans ce coffre ? De l’argent, des œuvres d’art certes, d’une certaine valeur, mais aussi le pouvoir que j’avais sur cette ville. (Il se met en colère.) Les enregistrements, les preuves irréfutables qui facilitent le chantage, c’était inestimable. (Il se lève.) Inestimable !

John : Oui, j’ai savouré cet instant. (Viggo rigole.)

Viggo : Ça ne m’étonne pas oui, j’en suis certain. (Il frappe John au visage, ce dernier a mal et Viggo secoue sa main endolorie tandis qu’un homme remet bien John.) Comme ça, tu t’es marié, tu t’es rangé. Comment tu as réussi à la convaincre ?

John : C’est la chance.

Viggo : Ouais toi, tu as eu ta femme et moi j’ai eu mon fils et tu peux me croire, tu as eu plus de chance que moi. (Il se lève et ricane.) Tu as donc raccroché ? Tu as abandonné le métier ? Tu t’es menti à toi même, pensant que le passé ne ressurgit jamais au cours de l’avenir, mais au final, un grand nombre d’entre nous paie un jour pour les méfaits qu’ils ont commis. (Il se rassoit.) C’est pour cela que Dieu t’a enlevé ta femme et t’a enchaîné à moi. Cette vie te poursuit toujours. Elle se cramponne à toi, John, infectant tous ceux qui t’approchent de près ou de loin. Nous sommes maudits toi et moi.

John : Sur ce fait, nous sommes d’accord.

Viggo : Bon, « sur ce fait nous sommes d’accord« . Ouais.

John : Ne te mets pas en travers. Donne-moi ton fils.

Viggo : John Wick… « Baba Yaga » (Le Croquemitaine.) (Il se lève et est en colère.) Tout ça juste pour une putain voiture et un putain de chien. (Il remet sa veste.)

John : Juste un chien…

Viggo : Ouais.

John : Viggo.

Viggo : (Montrant sa main, il parle à ses hommes.) Attendez. Oui.

John : Quand Helen est morte, j’ai tout perdu. Jusqu’à ce que ce chien se retrouve devant ma porte. C’était le dernier cadeau de ma femme. À ce moment-là, j’ai retrouvé un semblant d’espoir. Ne pas être seul pour faire mon deuil. Et ton fils… m’a ôté cet espoir.

Viggo : Je t’en prie.

John : (Haussant le ton.) Ton fils me l’a volé. (En parlant plus fort.) Il m’a tué cet espoir. Les gens n’arrêtent pas de me demander si je suis de retour et je n’avais pas de réponse à leur donner. Maintenant je sais, je crois bien que je suis de retour. Alors, prépare à me livrer ton fils ! Où tu mourras en hurlant de douleur à ses côtés.

Il se lève mais il est retenu par les hommes de Viggo. On lui met un sac plastique sur la tête afin de l’étouffer. Il tente de se débattre mais Marcus se met à tirer, tuant un homme et le sang gicle sur le sac. Malgré qu’il soit attaché, il se met à courir vers un autre homme et le pousse au sol. Il arrive à se dégager puis se bat avec un homme. Ce dernier frappe John et le plaque au sol. Il l’étrangle puis John se dégage en lui donnant un coup de poing dans la tête. John enlève le sac qui était sur son cou et tape l’homme et une bagarre éclate jusqu’à ce que John arrive à le neutraliser en l’étouffant avec ses liens. Il prend un couteau et se libère.

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Marcus s’assoit et enlève le silencieux. John sort de la maison mais la voiture de Viggo s’en va. Il passe par une grille et se met à courir. Il repasse par une grille et voit la voiture de Viggo et la mitraille de balles. Il monte sur le capot de la voiture et tue le chauffeur. Viggo se trouve sur le siège passager.

Viggo : Tout doux, tout doux, tout doux, tout doux, tout doux, tout doux. (Il sort de la voiture.) John. (Ce dernier tire.) Ah.

John : Où est-il ? (Il est prêt à tuer Viggo.)

Viggo : Merde ! J’ai ta parole d’honneur si je te dis où il est ? Tu me laisses partir ?

John : Retire le contrat.

Viggo : Pfff. D’accord. (John descend de la voiture.) Il est dans une planque qui se troue à Brooklyn au 434 Wallace Place. Ils savent que tu vas venir.

John : Bien sûr, mais c’est pas grave. (Il s’en va. Viggo regarde dans la voiture puis vers John.)

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

Iosef est assis avec un autre homme qui joue au jeu vidéo où on neutralise des ennemis.

Homme 1  : (En russe.) Position 3. (Au micro.) Répondez.

EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée

Homme 2 : (En russe.) Posté.

Homme 1: (En russe.) Tenez-vous tous prêts.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoDans son bureauMatinée

Viggo est assis et se roule une cigarette.

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

L’homme continue de jouer au jeu vidéo.

Homme 1 : (En russe.) Position 2. Répondez.

EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée

Homme 3 : (En russe.) Posté. (Il regarde avec le viseur.)

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

L’homme continue de jouer au jeu vidéo.

EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée

John neutralise un ennemi.

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

L’homme continue de jouer au jeu vidéo.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoDans son bureauMatinée

Viggo est assis et se met à fumer une cigarette. Il pose le briquet sur le bureau. Il est concentré.

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

L’homme continue de jouer au jeu vidéo. Iosef est énervé.

Iosef : (À l’homme.) Tu ne veux pas arrêter à ces jeux, putain.

Homme 1 : (En russe.) Position 2.

Homme 3 : (En russe.) Posté.

Homme 1 : (En russe ; via le micro.) Position 3. Répondez. (C’est John qui répond.)

John : (En russe.) Posté.

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

L’homme continue de jouer au jeu vidéo. Iosef est énervé.

Iosef : Sans déconner, putain, arrête de jouer à ces jeux de merde !

EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée

John tire sur l’homme qui joue et le tue avec une balle dans la tête, puis sur l’homme qui se trouve en face du toit.

INTÉRIEUR – Dans un appartementBrooklynMatinée

Homme 1 : À terre, à terre. (Iosef s’exécute et John arrive à neutraliser un autre homme.)

Homme 4 : Vite, vite, vite, baisse-toi, baisse-toi.

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoDans son bureauMatinée

Viggo est toujours assis à son bureau.

EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée

John appuie sur un bouton et fait exploser les véhicules qui sont dans un hangar, brûlant un homme.

INTÉRIEUR – Dans un hangarMatinée

Un homme et Iosef descendent des escaliers. En bas, l’homme se fait tué par un tir de John. Iosef se met à courir et se fait tirer dessus par John mais n’est que blessé au ventre.

Iosef : (En russe.) Ce n’était qu’un PUT… (Il se fait tuer par John et ce dernier s’en va.)

INTÉRIEUR – Dans la maison de ViggoDans son bureauMatinée

Viggo reçoit un appel.

Viggo : (Au téléphone.) Faites ce qu’on avait dit. (Il continue de fumer et crache de la fumée.)

INTÉRIEUR – Dans l’hôtel ContinentalNew-YorkMatinée

John : Merci. (Il lui donne une pièce.)

Concierge : Ce fut un plaisir monsieur. (Mettant des clés sur le comptoir.) Un petit cadeau, de la part de la direction. En compensation des légers désagréments d’hier soir.

John prend les clés et fait un signe de tête, il s’en va. La grille s’ouvre puis se ferme derrière lui. Une voiture l’attend en bas. Un homme met les bagages de John dans le coffre de la voiture. John lui donne un pourboire et monte dans la voiture et s’en va.

EXTÉRIEUR – Près d’un pontNew-YorkMatinée

John se trouve près d’un pont et Marcus le rejoint.

Marcus : Combien de fois il va falloir que je te sauve la peau ?

John : Je t’en remercie.

Marcus : C’est bon. Tu n’as pas l’air en forme.

John : J’ai l’air d’un retraité.

Marcus : Un retraité ? Tu arrives à y croire ?

Dans sa voiture, Perkins les regarde. Elle est déterminée.

Marcus : Tu avais changé de vie et pourtant tu as replongé direct. Allez, rentre chez toi. (Il lui tape sur l’épaule et s’en va.)

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Marcus marche mais un homme le suit. Il se tourne et deux autres hommes sortent d’un véhicule. Avi sort de la maison de Marcus.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

Marcus entre dans la maison et enlève son manteau et le met sur une chaise. Il met une montre sur un meuble.

Marcus : Il faut en finir avec ce putain de merdier.

Viggo : (Hors cadre.) Bonsoir Marcus.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnSoirée

Le téléphone de John se met à sonner.

John : C’est John.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

Viggo : (Au téléphone.) J’ai apprécié que tu aies accordé à mon fils une mort aussi douce.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnSoirée

Viggo : (Hors cadre ; au téléphone, après une pause.) Ouais, moi non plus je ne saurais pas quoi répondre.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

Viggo : Marcus m’a trahi.

Viggo met sa main dans un saladier rempli de glaçons alors qu’elle est ensanglantée.

Marcus : (Il a la main et le visage ensanglantés.) Vous avez retiré le contrat.

Viggo : Mais pendant qu’il était valable, tu as eu des tas d’occasions. Oui, des tonnes d’opportunités de tuer John Wick. (Un homme remet la tête de Marcus.) Et si tu avais fait correctement ton job, mon fils serait encore en vie. (Il frappe Marcus au visage, penchant.) En agissant de la sorte, il a enfreint la première des règles. (Perkins arrive dans la maison.) Merci.

Marcus : Miss Perkins. (Cette dernière sourit.) Je ne suis pas étonné.

Perkins : Qui va à la chasse, perd sa place.

Marcus crache une dent.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnSoirée

Viggo : (Au téléphone.) Alors, voilà, John, je n’ai pas le choix.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

Viggo : (Il a un couteau dans la main.) Je t’ai toujours bien aimé, Marcus, le dernier des anciens membres. (Il plante le coteau dans la cuisse de Marcus qui crie.) Mais contrairement aux autres, c’est moi qui décide de ton sort.

Marcus : Non, putain, non. Non, mon cher monsieur, ce n’est pas ce que j’ai prévu. (Il se met à se bagarrer avec ses ennemis en leur tirant dessus mais c’est Perkins qui le blesse et il s’écroule au sol. Viggo prend son arme.) Voyez. (Viggo le tue de deux coups de feu, puis continue de le canarder.)

Viggo : Bien joué, vieux frère.

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

John fait demi-tour.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

Avi : C’est fait ?

Viggo : C’est fait.

Avi : OK, tenez. (Il lui donne son manteau.)

Viggo : Merci.

Avi : (Au téléphone.) Ouais, que l’hélico se tienne prêt.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

John sort de sa voiture et entre dans la maison de Marcus. Perkins se trouve en face de celle-ci.

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Concierge : (Au téléphone.) Miss Perkins, je suis désolé de vous déranger à cette heure.

INTÉRIEUR – Dans la maison de Marcus Soirée

John voit le corps de Marcus qui est toujours au sol. Il s’assoit et le regarde.

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Perkins descend des escaliers et est rejointe par quatre hommes. Winston la rejoint.

Winston : Miss Perkins, votre adhésion en tant que membre du Continental a été, par votre faute, annulée.

Les quatre hommes lui tirent dessus et elle s’écroule. Winston s’en va. Il donne des clés à un homme qui montre son chapeau. Deux hommes avec des valises l’accompagnent.

INTÉRIEUR – Dans la maison de MarcusSoirée

John est toujours assis à côté du corps de Marcus. Son téléphone se met à sonner. C’est Winston son interlocuteur.

Winston : (Au téléphone.) Je sais ce que tu penses Jonathan. Nous avons un code à respecter.

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Winston : C’est pour ça que je ne te dis pas qu’un certain hélicoptère dans une certaine hélistation se tient prêt pour une certaine personne.

John raccroche et range son téléphone dans sa veste en regardant Marcus.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de ViggoSoirée

Deux véhicules roulent vers une hélistation.

Viggo : Tu as mes cigarettes ?

Avi : Ouais, je les ai, ouais.

EXTÉRIEUR – Près d’une hélistationSoirée

Pendant ce temps, John roule très vite vers l’hélistation. Il pourchasse les deux véhicules.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de ViggoSoirée

Homme : (En russe.) Qui est derrière nous ? (Viggo se tourne pour voir.)

Viggo : Oh merde. (John continue d’accélérer.)

Avi : Ouais, super, appuie sur le champignon. L’hélico est juste là, allez magne toi. (Viggo enlève sa ceinture.)

John s’approche des voitures et percute l’une d’elles quittant sa trajectoire et tombe en contrebas.

Avi : Oh putain. (Viggo rigole.) Quel enfoiré, je savais qu’il viendrait.

John continue d’accélérer et percute la voiture de Viggo. Les passagers sont secoués.

Avi : C’est un grand barge ce mec. (Viggo continue de rire.) Il me faut une arme, tu m’en passes une.

John repercute la voiture.

Avi : Oh, la vache. (Viggo rit.)

Viggo : (En se retournant.) C’était pas mal.

Avi : (En se tournant.) Donnez-moi une arme.

John percute la voiture mais cette fois-ci, elle rencontre un poteau et les vitres se brisent. John s’arrête.

Viggo : (En russe.) Allez le TUER.

Les hommes en sortent et commencent à mitrailler la voiture de John dont la vitre arrière explose sous les balles. Il percute un homme et tire en l’air, tuant l’homme. Il se tourne puis tue un autre homme.

Avi : Notre hélicoptère est juste de l’autre côté. Il faut qu’on arrive à y aller. (Viggo allume une cigarette.)

Un homme mitraille la voiture de John qui recule, le percutant, l’homme et la voiture.

Avi: Il me faut une arme !

John s’avance puis tue l’un des hommes de Viggo. Il s’arrête puis redémarre en pointant l’arme devant lui. Pendant ce temps, Viggo passe une arme et dit quelque chose en russe, que ne comprend pas Avi.

Avi : En français, par pitié !

Viggo : Bonne chance !

Avi : (En partant.) Sale enfoiré de russe ! (Tombant au sol.) Merde !

EXTÉRIEUR – Près de l’hélistationSoirée

John tourne en rond puis s’arrête, ne voyant plus la voiture mais Avi lui tire dessus et il en est fier. John lui tire dessus et ce dernier roule vers Avi, le percutant et brisant la vitre. Avi s’écroule tandis qu’un véhicule percute la voiture de John. C’est Viggo qui conduit, l’emmenant vers la fin de la route. Il tire sur Viggo qui tente de résister. Viggo traîne la voiture vers le pont et John a juste le temps de s’extraire avant que la voiture tombe en contrebas. John se relève difficilement. Il veut tirer sur Viggo mais il n’y a plus personne dans le véhicule. Pendant l’orage, Viggo se trouve pas très loin de l’hélicoptère qui tourne.

Viggo : (Hors cadre.) Plus de flingues, John. Plus de balles. (John arrive devant Viggo.)

John : Plus de balles. (Il jette son arme au sol.)

Viggo : Plus que toi et moi, John.

John : Toi et moi. (Viggo tente de lui faire peur avant de se battre à mains nues. Chacun rend coup pour coup.

Viggo : Que s’est-il passé, John ? On était des professionnels, civilisés.

John : J’ai l’air d’être civilisé pour toi ?

John lui donne un coup de poing en plein visage et le jette au sol. Viggo se relève et sort un couteau de sa poche et le combat continue. Viggo arrive à transpercer le ventre de John avec le couteau. Souffrant de douleur, Viggo le frappe au visage. Il enlève le couteau de son ventre puis le met dans le cou de Viggo. Tous les deux s’assoient, blessés. L’orage continue de gronder. John se touche le ventre blessé, Viggo a toujours le couteau dans le cou.

Viggo : On se reverra, John.

John : Ouais, on se reverra. (Il se relève difficilement tandis que Viggo se meure. Il ne bouge plus et John s’en va. Il laisse Viggo mort.

EXTÉRIEUR – Près d’un hangarNuit

John, après avoir percuté un muret, s’est évanouit mais la vidéo continue toujours de tourner.

Helen : (Hors cadre ; via la vidéo.) Allez John, rentrons à la maison.

Il se relève difficilement puis marche.

INTÉRIEUR – Dans un cabinet vétérinaireNuit

John brise une vitre avec son coude et arrive à ouvrir la porte. Il allume la lumière et entre dans une pièce. Il est plié, des chiens se trouvant dans la pièce. Il prend des compresses et ouvre une vitre pour prendre une bouteille d’eau oxygénée. Il en verse sur sa plaie et souffre. Il se met des agrafes tandis que les chiens aboient. En tournant la tête, il voit un chien qui pousse des grognements. Ce dernier se met à bailler. Avec difficulté, il arrive devant la cage de l’animal et l’ouvre pour lui mettre un crocheton autour du cou pour l’attacher à la laisse.

John : (À l’animal.) Tout va bien. Rentrons à la maison.

EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit

John et son chien marchent dans la rue.

GÉNÉRIQUE DE FIN


2 réponses à “Script VF – John Wick – Chapitre 1”

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